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Une nouvelle fresque à la chapelle

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Depuis l’ouverture du Séminaire en 1922 (et la réouverture en 1983), la chapelle est au centre des activités. C’est à la chapelle que se rythme la journée du séminariste, l’adoration et les laudes le matin, la messe à midi et les vêpres le soir. Et c’est dans son chœur que se trouve notre fresque. A l’origine, cette fresque est ornée du Saint Esprit sur un fond bleu ciel, celle-ci étant abimée, le Père Jean-Noël Dol décide alors de la faire restaurer en conservant les éléments originaux qui seront enrichis par des éléments d’inspiration de Basiliques romaines.


Dans cette fresque restaurée, nous pouvons observer à présent, la Sainte Trinité à la verticale : Dieu le Père avec sa main qui bénit d’en haut, comme dans les mosaïques des basiliques romaines, le Saint-Esprit entouré d’une ronde d’anges, dans le style de Fra Angelico et le Christ présent dans le tabernacle et le crucifix. L’idée exprimée dans cette verticalité est celle de Basile de Césarée qui dit que tout vient du Père par le Fils dans le Saint-Esprit. Notre vie chrétienne consiste donc à remonter vers le Père, en suivant le Christ qui s’est fait homme, dans la puissance de l’Esprit.
A l’ horizontale, nous pouvons observer quatre saints, symbole de notre présence dans la communion des saints, et la liturgie d’ici-bas est célébrée en union avec le ciel. Le choix des saints s’est porté sur la parité : deux saints et deux saintes. Pour les saints, deux Pères de l’Église furent retenus marquant ainsi la grande Tradition de l’Eglise. Un Père d’Orient et un père d’Occident rappelant les deux poumons de l’Eglise selon Jean-Paul II. Pour l’Orient, Athanase montrant le tabernacle et le Saint Esprit, ce dernier a défendu la consubstantialité du Fils (principe affirmant que le Fils est de même substance que le Père, ainsi donc le Fils est Dieu autant que le Père) dans le Discours contre les Ariens. Il a défendu la divinité du Saint-Esprit dans les Lettres à Sérapion. Pour l’Occident, Saint Vincent de Lérins, avec le Commonitorium (grande oeuvre de Saint Vincent de Lérins). Concernant les saintes, ce sont Marie-Madeleine et Roseline, toutes deux de notre diocèse qui sont représentées. Le Père Dol a toujours eu à coeur de nous faire aimer le diocèse qui nous accueille, son histoire et sa tradition spirituelle; un diocèse n’est pas seulement un point d’atterrissage, c’est un point d’ancrage profond. Le séminariste est appelé à faire parti d’un seul presbyterium, et doit donc ,dès le séminaire, s’ancrer en profondeur dans le diocèse pour lequel Dieu l’appelle.

 

Article par Jean-Baptiste Bellido

Dieu m'appelle-t-il ?

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